Morning's weakness

"Entre sentir et ressentir, il existe le monde"

Le soleil est à peine levé que déjà, je suis dehors. La brume matinale traîne encore dans les sous-bois et quand j’arrive à auteur de la rivière qui la traverse, elle s’est intensifiée. Le spectacle est pour le moins magnifique.
J’ai toujours aimé me baigner, malgré le froid et le vent, ça a toujours été un plaisir en premier lieu. Je laisse tomber mon épais châle sur l’herbe, y dépose soigneusement le livre que j’ai prit pour me distraire après la baignade puis commence à me déshabiller. Je n’ai pas mit de corset et il me suffit juste de faire passer la robe par dessus ma tête avant de plonger dans les eaux froides.
Nues, chaque mouvement de l’eau est un frisson sur ma peau. Je me laisse aller quelques instants au grès du courant avant de le remonter d’un crawl rapide. L’intérêt est de remonter à contre courant, pour ensuite se laisser entraîner par la force du fleuve et retourner à l’endroit exact où j’ai posé mes affaires.
Ce matin, la rivière est paresseuse. Déçue qu’il n’y ait pas plus de concurrence, je me sors de l’eau. Ruisselante, je m’enveloppe dans l’épais châle avant de sortir mon livre. L’air frai me chatouille les pieds, mais la sensation est plus agréable qu’il n’y paraît.
Je mangerai bien quelque chose, tiens. Une part de gâteau me fait envie.

J’ouvre mon livre à la page où je m’étais arrêtée et reprends ma lecture. Non sans peine, je finis la page. Les mots buttent encore dans ma tête. Je manque cruellement d’entraînement. Certains mots me sont même inconnus. Le plaisir reste néanmoins inaltéré. Le pouvoir de la lecture... Magnifique quand on y pense bien.

Ermolai se promenait avec Gleb, dans le soleil blanc du matin. Le chien gambadait autour de son maître, comme un jeune chiot. Un jeune chiot de 5 ans, grand comme un veau qui chassait l'ours et le soldat... Il aperçut soudain une fine silhouette, dans l'herbe, telle une nymphe des bois. Ca ne pouvait être qu'Anna. Il sourit: partout où il allait, il la,trouvait sur son chemin, sans la chercher. Le destin s'acharnait. Il s'approcha et vit qu'elle lisait. Avec difficultés, certes, mais elle lisait. Il dit, doucement, pour ne pas l'effrayer:

-Je peux m'asseoir?

– Je peux m’asseoir ?

Ermolai, cette voix et cette manière de poser la question, ça ne peut être que lui. Un vif coup d’oeil le confirme aussitôt. Je ressers le châle dans lequel je me suis enveloppée, je ne porte que ça ! Aussitôt, mes joues virent au rouge.

– Oui, je suppose que oui, répondissé-je néanmoins.

Ermolai s'assit et fixa Anna. Il ne voulait pas la brusquer:

-Que lisez-vous, de si bon matin et dans un cadre si buccolique?

Il voulait qu'elle comprennne qu'il n'était pas le grand méchant loup du petit chaperon rouge. Il n'avait pas vocation à violer ou agresser qui que ce soit. Il n'était une bête sauvage et sanguinaire que sur les champs de bataille. Le reste du temps, c'était un homme gentil, plein de bonnes manières qui défendait la veuve et l'orphelin. Un chevalier revisité, en somme. Sans la dose de mièvrerie.

Je referme mon livre et lui tends.

– Ce sont les contes d’un temps perdu. Une histoire de voyage et d’aventure. Un chevalier a disparu pour réapparaître dans un autre monde et il essaye par tous les moyens de rentrer chez lui. C’est magnifique et plein...

Je m’interromps brusquement. Je me suis laissée emportée. Mais ce livre est tellement bien ! Je regrette juste de ne pas pouvoir lire plus vite afin de satisfaire ma curiosité.

-Je ne connaissais pas. Ca a l'air passionnant! Et je vous empêche de lire, je suis d'une cruauté sans égale! Un seul mot de vous, et je disparais!

Il sourit:

-Ou alors vous me faites la lecture?

Elle avait un très belle voix et il se disait qu'en lisant quelque chose de déjà écrit et qu'elle aimait, elle aurait moins de mal à communiquer avec lui. Il avait remarqué la flamme dans ses yeux et sa voix quand elle avait commencé à raconter l'histoire. Il aurait bien aimé la revoir, cette flamme si passionnée.

Lui faire la lecture ?! Mais...

– Je ne lis pas très bien vous savez.

Et voyant que cela ne changera pas grand chose, j’ouvre à nouveau le livre et me plonge dedans.
– “Nul homme et nul femme n’avait pénétré l’Arbre de la Vie. Et... Et lui l’avait fait. Il avait po...sé sa main sur l’...écorce de l’arbre et avait sentit en lui le s.... s.... souffle que murmu...rait le vent. Il avait soi...gneu....se....ment écouté son histoire, puis l’avait... utilisé pour passer de l’autre côté, ... échappant ainsi à ses... assaill.... assailllants.”

Je m’interromps et lance un regard d’excuse à Ermolai.

– Je suis désolée, ma lecture est terrible. Vous pouvez peut-être le lire, vous.

Domestique, cuisines Messages : 581 Date d'inscription : 26/04/2009

Anushka se promenait. Cela n'avait rien d'innocent, certes, et quelle ne fut pas sa surprise de reconaître la silhouette menue d'Anna assise dans l'herbe, légèrement vêtue. Et à côté d'elle, il n'y avait aucun doute, c'était Ermolai qui lui souriait.

Elle avait observé des centaines de personne sans en éprouver de remors, mais là, c'était Ermolai et Anna, deux personnes qu'elle apréciait et qu'elle respectait. Galb leva les oreilles en signe de reconnaissance.

Anushka décida de leur laisser un peu d'intimité en s'éloignant ne laissant pas le temps au chien de briser leur moment par un japement d'alerte. Elle avait d'autres personnes à surveiller.

Ermolai ne prêta pas attention à l'attitude de Gleb car il était concentré sur Anna.

-Vous ne lisez pas si mal que cela! Et l'histoire me semble passionnante! En fait j'aime beaucoup vous entendre lire! Mais bien entendu, si vous voulez que je lise, je le ferai!

hj: par contre, je ne connais pas l'histoire! ou alors je dois inventer?

– Oui, j’aimerais beaucoup vous entendre lire.

Je lui tend le livre, souriante.

HJ : J’ai inventé le passage précédent ! Fais comme tu le sens !

Ermolai sourit, prit le livre et commença sa lecture. Tout pour lui être agréable.

-“Nul homme et nul femme n’avait pénétré l’Arbre de la Vie. Et lui l’avait fait. Il avait posé sa main sur l’écorce de l’arbre et avait sentit en lui le souffle que murmurait le vent. Il avait soigneusement écouté son histoire, puis l’avait utilisée pour passer de l’autre côté, échappant ainsi à ses assailllants. Ce qu'il découvrit le laissa sans voix: plus de trace d'aucun arbre, plus de traces d'assaillants. Juste une immense clairière chatoyante de soleil. Partout, de l'herbe bien verte, des boutons d'or et des coquelicots, on aurait dit un paysage de conte. Il avançait dans la marée verte, or et rouge et sentait les parfums de midi se développer, l'entourer de leur charme envoûtant. Il arriva devant une petite maisonnette en bois et ouvrit la porte. C'était une bibliothèque. Il y avait des livres jusqu'au plafond et une échelle pour atteindre les plus hauts rayonnages. Une petite fille qu'il n'avait pas vue en entrant le prit par le bras. Il se rendit compte qu'elle était aveugle. Mais elle se déplaçait avec tant d'aisance qu'il se demanda s'il n'avait pas rêvé. Elle le conduisit à une petite place où un vieil homme jouait du violon. Un air gai et entrainant. Il s'arrêta bientôt et le salua:

-Bonjour, étranger. Nous t'attendions.

Karl le regarda, étonné:

-Ah bon? Mais je croyais que personne ne pouvait traverser l'Arbre de la Vie? Comment pouvez vous donc m'attendre, je n'aurais même pas du pouvoir entrer ici!
-Précisément, tu es l'élu, le seul qui pénétrera jamais ici. J'ai vu, il y a de cela des centaines d'années, que tu viendrais dans l'espoir de sauver ta soeur. Les étoiles n'ont pas dit si tu réussirais, mais elles ont dit que toi seul avait le coeur assez pur pour entrer ici. Nous n'avons jamais vu d'étranger et n'en verrons jamais d'autres. Permets-nous de te faire une belle fête, avant que tu ne continues ta quête!
-Je ne peux pas perdre de temps...
-Tu n'en perds pas, ici, le temps s'arrête. Dans l'Arbre de la Vie, tu trouves l'Eternité immobile. Tu as tout ton temps."

Ermolai s'arrêta un instant et se tourna vers Anna.

-La façon dont je lis vous plait?

Ermolai commence sa lecture de sa voix grave. C’est un pur plaisir. Je bascule en arrière. Allongée sur l’heure humide, je peux ainsi regarder le ciel qui s’éclaire, bercée par le conte. L’histoire me plaît de plus en plus. Et Ermolai lit de manière si fluide ! Je rêverai de pouvoir lire comme lui.

– La façon dont je lis vous plaît ? demande-t-il.

Amusée, je tourne la tête vers lui.

– Mais pourquoi vous arrêtez-vous donc ? Continuez ! C’est si beau !

HJ : Je viens de remarquer un truc... On a toujours pas cesser le vouvoiment ˆˆ

hj: c'est vrai! on va arranger ce détail fâcheux!

Ermolai sourit:

-Et si on se tutoyait? Je n'aime pas beaucoup le vouvoiement, c'est froid et méprisant...

Puis il continua l'histoire, de sa même voix grâve qui emplissait le silence de l'aube:

"Il y eut, ce soir là, une fête splendide en l'honneur du jeune héros. Des danses étranges et inconnues, des chants dans une langue aussi douce qu'incompréhensible, des mets raffinés impossibles à distinguer. Tous les habitants de l'Arbre étaient très gentils. Ils avaient sur le visage une expression de bonheur mêlée à un étonnement inaltérable: il était le premier étranger qu'ils voyaient et ils n'avaient cru qu'à moitié à la prédiction du vieux sage. Lorsque la fête prit fin, la petite aveugle le conduisit jusqu'à une chambre qui semblait flotter dans un arc en ciel et il se coucha dans une sorte de hamac excessivement confortable.
Il se réveilla au matin, en pleine possession de ses forces. Pas de trace de courbatures dues à la poursuite de la journée précédente. C'était inespéré. Il se leva et alla remercier le vieux sage avant de partir à la recherche du remède pour sa soeur. Celui-ci le reçut avec le sourire et lui donna ses derniers conseils:

-La potion que tu cherches est détenue par La Nymphe des 4 saisons, c'est la potion de renouvellement éternel. Pour la récupérer il faudra que tu traverses les marais du désespoir, la forêt des Parques et enfin tu arriveras à la montagne des 4 saisons. Surtout n'oublie pas, tu rencontreras des ennemis mais des alliés aussi, si tu sais les aider. Et tu devras écouter les consignes de la Nymphe. Surtout, n'essaye pas de réfléchir, de comprendre quoi que ce soit: obéis. La vie de ta soeur en dépend. Souviens-toi de mes mots..."

– Et si on se tutoyait ? Je n’aime pas beaucoup le vouvoiement, c’est froid et méprisant ?

J’ouvre la bouche pour répondre mais il a déjà continué l’histoire. Je ne trouve pas cela froid, encore moins méprisant. C’est juste... une distance et une preuve de respect. Le vouvoiement me convient parfaitement, il me rappelle que je suis une domestique et lui un ministre, c’est bien mieux comme ça.

Je ressers mon châle autour de moi, je commence à avoir froid. Mes cheveux humides mettent de l’eau dans mon cou. Vivement que le soleil perce à travers la brume pour me réchauffer.

Je ferme les yeux pour profiter un peu plus de l’histoire. Nymphe et potion magique, quoi de plus merveilleux ? Voilà pourquoi j’aime tant les livres, parce qu’ils font rêver !

Ermolai continait toujours:

"Le jeune homme partit, après ces quelques recommandations dont il ne comprenait pas bien le sens. Tout ce qu'il savait, c'était qu'il suivrait les conseils du vieil homme: il voulait sauver sa soeur. Comme prévu, il arriva d'abord aux marais du désespoir. Partout, une terre boueuse entre le marron et le vert. La différence entre l'eau et la terre était à peine sensible tant le liquide était épais et la terre molle. Il prit son courage à deux mains et entâma la traversée. Elle fut éprouvante. Plus il avançait dans cet endroit sordide et indéfiniment étendu, plus l'espoir le quittait. Il ne sauverait jamais sa soeur, elle mourrait du mal qui la terrassait depuis quelques semaines présent, lui même allait se laisser mourir ici. A l'instant le plus noir, le plus désespéré où il allait se jeter dans les eaux troubles pour se noyer dans la vase, un vautour apparut et vint se poser devant lui, sur ce qui avait du être un arbre dans une autre vie. Il lui tint se discours:

-Ami, ami, aide -moi à retrouver mes oeufs.

Pierre (le jeune homme) était étonné: que venait faire cet animal si loin de toute terre clémente? Il en oublia un peu son désespoir et demanda, car il était curieux:

-Mais, pourquoi cherches tu tes oeufs ici?
-La sorcière des marais mes les a pris pour se faire une omelette. Elle ne e laissera jamaisentrer dans son palais. Aide-moi, je t'en prie!
-Un palais? Mais où, un palais?

Le voutour lui désigna un point à l'horizon:

-Alors, tu vas m'aider?
-Je vais essayer!

Et Pierre continua sa route, suivi du vautour qui lui parlait sans cesse, pour l'empêcher de ressentir le désespoir. Enfin, ils arrivèrent devant le château: lugubre, mais c'était couru d'avance. Dans un tel endroit le château de la belle au bois dormant aurait été déplacé. Pierre laissa là le vautour et entra, sur ces dernières recommandations: " Surtout, n'enfile pas les chaussons. Quoi qu'il arrive!"
Dès qu'il eut refermé la porte, la sorcière apparut:

-Que viens-tu faire dans mon palais, jeune aventurier?

Pierre crut qu'il allait mourir sur place: une sorcière si laide, si laide! Il n'avait jamais vu ça. Mais elle avait une voix douce, alors il demanda:

-C'est vrai que tu as volé ses oeufs à mon ami vautour? Pour les manger?

La sorcière aux mille verrues soupira:

-C'est ce qu'il t'a dit? Oui, je les ai dérobés mais pour empêcher le mal de se répandre. Ses petits, tout comme lui, font de mon royaume une vallée de larmes. Ils y répandent le désespoir. Mais je ne peux rien faire seule,il me faut l'aide d'un humain. Mon Royaume retrouvera sa splendeur si tu enfiles ces chaussons et que tu danses pour moi. Parce que cela prouvera que tu as confiance en moi, malgré ce que t'a dit le vautour.

Elle lui présenta les chaussons. Pierre hésitait:il se souvenait de ce que lui avait dit le sage, mais lequel des deux était son ami? Le vautour ou la sorcière?"

Alors que, bercée par les mots d’Ermolai, je contemple le ciel, ce dernier commence à redevenir bleu pâle. Le soleil est levé et...

– Oh non ! m’écrié-je en me relevant.

Le châle étroitement serré autour de moi, j’essaye désespérément de remettre mes chaussures. Je perds l’équilibre, me rattrape de justesse. Mais qu’est-ce que je pensais à sortir ce matin ?

– Mais monsieur ! Avec le mariage, il faut que je commence déjà à me préparer ! expliqué-je.

“Et abattre deux fois plus de travail”. Personne n’est au courant qu’Anushka et moi prenons la place de la Tsarine et de sa dame de compagnie et il faut personne ne le sache. De ce fait, j’ai également mon travail habituel à faire plus le temps qu’il faut pour que je ressemble parfaitement à la Tsarine.

Je retiens un soupir de désespoir avant d’adresser un sourire à Ermolai.

– Je suis vraiment désolée, Monsieur. Vous lisez avec justesse c’est juste que... et bien, j’ai les appartements des ministres à ranger avant d’aller me changer pour le mariage.

Ermolai se réveilla comme d'une torpeur magique, celle qui s'était installée dans ces bois, entre deux êtres qui au départ, n'avaient pas de grandes chances de se rencontrer mais qui s'appréciaient beaucoup. Il ne voulait pas lui faire de tort dans son travail, et lui même avait le sien, surtout en ce jour de mariage. Il se leva donc et dit:

-Je comprends, j'ai aussi pas mal de choses à faire. Mais j'ai une proposition à te faire: rendez-vous demain, à la même heure, au même endroit. Je contiuerai l'histoire.

Il sourit: ça faisait un peu "Shéherazade et les mille et une nuits", ce qu'il lui proposait. Mais l ne pouvait la laisser partir sans, auparavant, avoir convenu d'un rendez vous pour être certain de la revoir. Il ne savait pas ce qui se passait entre lui et Anna, mais ce qu'il savait en revanche, c'était que ne plus jamais la revoir lui aurait brisé le coeur... Etrange, pour quelqu'un que l'on vient de rencontrer, surtout si l'on connait Ermolai. Un homme juste, droit, adorable souvent mais qui n'accorde sa confiance qu'au compte goutte, après une longue, une très longue période d'observation. Là, pas de période d'observation, une confiance totale dès le premier regard...

Confuse et rougissante, je tourne mon visage vers Ermolai.

– Nous verrons, conclus-je, vous serez sans doute occupé, il peut pleuvoir...

J’attrape ma robe, envisage l’idée de la mettre et puis... et l’idée qu’Ermolai puisse me voir me fait rougir de plus belle. Tant pis, je me changerais un peu plus loin !

– Au revoir monsieur, nous nous verrons au mariage je suppose.

Je m’incline une dernière fois avant de faire demi-tour. Ce n’est que quelques pas plus loin que je me rends compte que je lui ai laissé le livre.

Ermolai sourit en ragardant le livre qu'il tenait dans les mains. Ils se reverraient, il y veillerait. D'un geste souple, il se glissa sur le dos de Kirill et fila en direction du palais, sous le leil qui était levé, à présent, et innondait le champ d'Aphrodite de rayons de poussière dorée.

HJ : Bon, maintenant que le topic est fini.... Une question qui me tarraude depuis un bail : la citation en dessous de ton image, Natacha, ça ne serait pas Mulan par hasard ?

hj: si! j'adore cette chanson! en fait, j'adore mulan: histoire géniale et originale, dénonciation des inégalités hommes/femmes, dessins magnifiques, passages hilarants et musique fabuleuse! Tu remarqueras aussi que la citation de Lorelei vient de Bernard et Bianca! J'ai fait dans le disney, sans même m'en rendre compte! Mais ça collait bien! Surtout pour Ermolai! Au fait, tant qu'on y est, j'adore les images avec citation que tu mets parfois en haut de tes messages!

https://www.youtube.com/watch?v=dWDfxvvMhOc Mulan, Comme un homme

https://www.youtube.com/watch?v=yswSYHg8ggw Bernard et Bianca, Courage petite soeur

HJ : Mulan est trop cool ˆˆ Mais je suis plus fana de la version anglaise de la chanson "comme un homme" (c'est sans doute pour ça qu'il m'a fallu un temps pour faire le rapprochement). Mais selon moi, les meilleurs chansons viennent du Roi Lion. C'est mon Disney préféré ˆˆ

hj:c'est vrai qu'il est très beau, ce dessin animé! Moi, je serais bien en peine de te dire quel disney je préfère! Entre Pocahontas, la Belle et la Bête, Le bossu de Notre Dame et Oliver et compagnie, mon coeur balance!

j'adore cette chanson d'Oliver et Compagnie(la chanson d'ouverture):

https://www.youtube.com/watch?v=2Camut7s_JY Il était une fois à New York City